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Clarifie ton profil de repreneur : la première étape pour réussir ton projet d'acquisition


📘 Dans cet article

  • Pourquoi veux-tu acheter une entreprise, vraiment ?

  • Connais-tu vraiment tes forces… et tes angles morts ?

  • Quelle expérience t’apportes dans la valise ?

  • As-tu les ressources nécessaires pour avancer ?

  • Es-tu sur ton X pour devenir repreneur ?

  • Et maintenant ? Les 3 actions concrètes


Acheter une entreprise, ce n'est pas une transaction. C'est un virage de vie.


Beaucoup de professionnels au Québec, comme toi, rêvent de quitter le 9 5, de bâtir quelque chose qui a du sens, de créer de la stabilité financière. Mais entre l'envie de devenir entrepreneur et le moment où tu détiens les clés d'une entreprise, il y a un parcours à tracer avec réalisme.


Avant de regarder les annonces d'entreprises à vendre, tu dois comprendre qui tu es comme futur propriétaire-dirigeant. Ce que tu veux vraiment. Et ce que tu es prêt à engager pour y arriver.


Dans cet article, on va t'aider à définir ton projet d'acquisition, à évaluer tes capacités et ton profil, et à poser des fondations solides pour la suite. C'est la première étape d'un parcours qu'on va dérouler ensemble dans une série d'articles spéciaux signés Levestra.


1. Pourquoi veux-tu acheter une entreprise, vraiment?

On ne saute pas dans l'aventure de l'acquisition juste pour le plaisir. Ce n'est pas une histoire de "trip" entrepreneurial. Il faut que ton désir de devenir propriétaire d'une entreprise soit ancré dans des objectifs concrets.


Demande-toi honnêtement :

  • Tu veux être plus libre?

  • Tu cherches un revenu récurrent et stable?

  • Tu veux quitter une job qui ne te ressemble plus?

  • Tu veux créer un actif transmissible à tes enfants?

  • Tu veux bâtir un héritage local, une entreprise qui a un impact dans sa communauté?


Ces réponses vont guider le type d'entreprise que tu devrais viser. Par exemple, si tu veux avoir plus de temps avec ta famille, mieux vaut éviter des entreprises qui exigent une présence constante du propriétaire.


On pense ici à certains restaurants, des franchises de service où le franchiseur exige que le franchisé soit sur place, ou encore des entreprises de transport opérant 24 heures sur 24. Ces modèles peuvent être rentables, mais ils n'offrent pas toujours la flexibilité recherchée. Dans ces cas, la présence constante du dirigeant est non négociable, car l'opération repose souvent sur sa supervision directe.


A l'inverse, une entreprise de services professionnels, une agence ou un commerce avec une équipe stable peut offrir plus de latitude.


Mets tes motivations sur papier. On en fera quelque chose dans les prochaines étapes.


2. Connais-tu vraiment tes forces... et tes angles morts?

Reprendre une entreprise, c'est un jeu de gestion complet. Tu devras porter plusieurs chapeaux. Est-ce que tu sais lesquels te vont déjà bien, et lesquels il faudra ajuster?


Voici une grille simplifiée de compétences à valider chez un repreneur (tu peux l'imprimer et t'auto-évaluer de 1 à 5):

  • Leadership / Mobilisation d'équipe

  • Connaissances en finances d'entreprise

  • Capacité à vendre et servir des clients

  • Sens de l'organisation et opérations quotidiennes

  • Capacité à s'adapter et gérer le changement

  • Tolérance au risque / prise de décisions rapides


Aucun humain n'est parfait. Mais si tu coches 1 ou 2 partout, il faut être honnête : soit tu dois te former, soit tu dois t'entourer.


Tu veux améliorer ton sens de la vente ou apprendre à lire un bilan? Reste connecté à Levestra : on publiera bientôt des mini formations et outils simples pour te former sans y passer des mois.



3. Quelle expérience t'apportes dans la valise?


Tu n'as peut-être jamais dirigé une entreprise. Mais tu as sûrement géré des projets, des équipes, ou des budgets. C'est ça, le capital entrepreneurial.


Exemple : Chantal, 51 ans, était directrice des opérations dans une grande entreprise d'événementiel à Québec. Elle n'avait jamais vendu un seul produit elle-même, mais gérait des équipes, des délais et des crises.


En reprenant une entreprise de location d'équipement pour festivals, elle a mis ses compétences à profit immédiatement. Et les aspects commerciaux? Elle s'y est formée en suivant notre série sur le marketing de reprise.


Marc, 43 ans, travaillait dans une entreprise de technologies à Laval. Son rêve était de posséder une entreprise de services aux entreprises. Il a choisi une petite firme de consultation en informatique où il pouvait intégrer son savoir-faire et opérer une transformation numérique de l'offre. Il savait qu'il n'était pas un vendeur naturel, alors il a recruté un directeur développement des affaires à l'interne pour le compléter.


Note : les personnages présentés ici sont fictifs mais inspirés de cas réels rencontrés dans notre accompagnement.



4. As-tu les ressources nécessaires pour avancer?


Ce n'est pas juste une question d'argent. C'est aussi une question de temps, d'énergie, et de solidité mentale.


  • Côté finances : tu n'as pas besoin d'être millionnaire. Mais tu dois savoir ce que tu peux raisonnablement injecter comme mise de fonds. Les institutions de financement exigent généralement entre 15 et 30 % d'apport personnel. Le reste pourra être complété par des prêts ou ententes avec le vendeur. On décortiquera ça ensemble dans un autre article.


  • Côté temps : une acquisition demande de l'investissement avant et après la transaction. Si tu travailles à temps plein, il faudra planifier du temps de soir et fin de semaine. Et prévoir qu'une fois propriétaire, les 6 à 12 premiers mois seront intenses. Pas impossible. Mais prévisible.


  • Côté entourage : tes proches sont-ils au courant? Te soutiennent-ils? Ce genre de projet, tu le portes avec tes tripes, mais mieux vaut ne pas le porter seul. Chez Levestra, on publiera bientoôt un guide pour t'aider à créer ton comité d'appui personnel et professionnel.


Conclusion : Es-tu sur ton X pour devenir repreneur?


Clarifier ton profil de repreneur, ce n'est pas une formalité. C'est la fondation de tout ce qui suit. En connaissant tes objectifs, tes forces et tes ressources, tu pourras cibler les bonnes entreprises. Et surtout, tu avanceras avec confiance, sans te perdre dans le bruit.


Avant de passer à l'étape suivante, pose-toi cette question : si je trouvais une entreprise à vendre demain, est-ce que je saurais si elle me correspond vraiment?

Si la réponse est "pas encore", c'est normal. On est là pour t'aider à cheminer.


Et maintenant?


Voici trois actions concrètes à faire cette semaine pour passer à l'action :

  1. Réserve 30 minutes pour écrire tes motivations et non-négociables.

  2. Réalise ton auto-diagnostic avec la grille de compétences ci-haut.

  3. Va voir quelques marketplaces d'entreprises à vendre (sans contact, juste observation) et commence à prendre des notes stratégiques : quel type d'entreprise te saute aux yeux? Quel secteur t'inspire? Qu'est-ce qui te rebute?


Dans notre prochain article, on te guide pour apprendre où et comment chercher les bonnes opportunités de reprise, et quoi surveiller dès les premiers contacts. Ça te tente? Alors reste connecté. On a plein de contenu solide et réaliste qui arrive pour les futurs repreneurs comme toi.

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